Les paysages, quels qu’ils soient, sont toujours extraordinaires à mes yeux.
 
Ils sont si merveilleux qu’ils nous rappellent à chaque instant qu’ils ne sont pas notre création et ne le seront jamais.
En tant que photographe, aller à leur rencontre est toujours quelque chose de très spécial.
 
Car contrairement à l’Homme, un paysage ne se sent jamais dérangé par une photographie, jamais agressé, blessé, offensé.
Un paysage n’est pas craintif ou narcissique. Il n’est ni timide ni réservé, ni prétentieux ou un peu trop extraverti.
Un paysage nous laisse venir à sa rencontre. Il nous laisse lui parler par nos émotions, l’admirer et l’écouter, le ressentir et le contempler.
 
Il accepte qu’on le respire et il nous offre le temps de nous poser les bonnes questions. ​​​​​​​
Des questions sur sa splendeur et sur sa vérité, car un paysage ne peut ni tromper, ni se cacher.
 
Des questions sur sa force, sur ses couleurs, sur sa création et sur ce qu’il n’exprime pas par humilité mais sur ce qu’il éprouve.​​​​​​​​​​​​​​
En ayant toutes ces questions en tête, il arrive ce moment où une sorte de connexion se créée.
 
On se rappelle le pourquoi de son existence et on comprend que celle-ci est liée à la nôtre.
Alors, en pleine réflexion, quand on pense que l’on a déjà tout vu et tout compris, jaillit cette lumière qui se présente comme une évidence. 
Cet instant magnifique, ce moment d’or et de magie qui s’offre à nous, là, sous notre regard et face au miroir de notre appareil.
 
Il ne nous reste alors plus que deux actes à accomplir, si simples et si importants.
Déclencher pour capturer l’instant présent et s’incliner face à la grandeur, la splendeur, et l’authenticité de Sa création.
 
Les paysages ont cette sensibilité que les autres sujets n’ont pas.
 On se rappelle que souvent malgré nous, parfois sans même le savoir, il nous arrive de les blesser de par ce que nous leur faisons subir.
 
Il nous arrive même de les oublier. Mais malgré tout, sans rancune, ils s’offrent toujours à nous. 
Leur générosité est sans faille pour peu qu’on ose aller à leur rencontre.
Telle une très vieille personne, leur sagesse cohabitent avec une santé en péril et des rides qui témoignent de leur passé.
 
Marqués par la vie et heurtés par les Hommes, les paysages ne savent pas mentir. 
Ils sont honnêtes, transparents et ils se montrent tels qu’ils sont réellement.
Alors lorsque la capture est faîte, la culpabilité fait face à la fierté et le regret fait face à l’humilité.
On se sent coupable d’avoir failli oublier que cette terre ne nous appartient pas, qu’elle nous a seulement été confiée,
comme un élément vital à notre existence, un élément si fort et si fragile à la fois.
On éprouve cette fierté de lui avoir rendu l’honneur qu’il mérite, de lui avoir donné de notre temps, et de l’avoir vu nous en récompenser.
 
On regrette de ne pas avoir plus agi pour sa cause et de ne pas l’avoir contempler plus encore. 
Et enfin cette humilité, que l’on acquiert grâce au rappel et à l’apprentissage que lui et son Créateur nous ont offert.
Oui, la photographie de paysages nous offre ce subtil cheminement, si fort, si addictif, à chaque processus photographique.
 
Ce cheminement même qui nous fait ranger l’appareil avec la hâte de le ressortir pour une nouvelle rencontre de ce type.
Avec l’envie brûlante de découvrir à nouveau ces espaces d’ombre et de lumière, de terre, de sable et de mer, de couleurs et d’eau.
 
Ces espaces qui sont différents d’hier chaque fois qu’ils se posent devant nous, 
et qui demain seront, je l’espère, toujours plus beaux.
Les paysages, quels qu’ils soient, sont toujours extraordinaires à mes yeux.
 
Ils sont si merveilleux qu’ils nous rappellent à chaque instant qu’ils ne sont pas notre création et ne le seront jamais.
En tant que photographe, aller à leur rencontre est toujours quelque chose de très spécial.
 
Car contrairement à l’Homme, un paysage ne se sent jamais dérangé par une photographie, jamais agressé, blessé, offensé.
Un paysage n’est pas craintif ou narcissique. Il n’est ni timide ni réservé, ni prétentieux ou un peu trop extraverti.
Un paysage nous laisse venir à sa rencontre. Il nous laisse lui parler par nos émotions, l’admirer et l’écouter, le ressentir et le contempler.
 
Il accepte qu’on le respire et il nous offre le temps de nous poser les bonnes questions. ​​​​​​​
Des questions sur sa splendeur et sur sa vérité, car un paysage ne peut ni tromper, ni se cacher.
 
Des questions sur sa force, sur ses couleurs, sur sa création et sur ce qu’il n’exprime pas par humilité mais sur ce qu’il éprouve.​​​​​​​​​​​​​​
En ayant toutes ces questions en tête, il arrive ce moment où une sorte de connexion se créée.
 
On se rappelle le pourquoi de son existence et on comprend que celle-ci est liée à la nôtre.
Alors, en pleine réflexion, quand on pense que l’on a déjà tout vu et tout compris, jaillit cette lumière qui se présente comme une évidence. 
Cet instant magnifique, ce moment d’or et de magie qui s’offre à nous, là, sous notre regard et face au miroir de notre appareil.
 
Il ne nous reste alors plus que deux actes à accomplir, si simples et si importants.
Déclencher pour capturer l’instant présent et s’incliner face à la grandeur, la splendeur, et l’authenticité de Sa création.
 
Les paysages ont cette sensibilité que les autres sujets n’ont pas.
 On se rappelle que souvent malgré nous, parfois sans même le savoir, il nous arrive de les blesser de par ce que nous leur faisons subir.
 
Il nous arrive même de les oublier. Mais malgré tout, sans rancune, ils s’offrent toujours à nous. 
Leur générosité est sans faille pour peu qu’on ose aller à leur rencontre.
Telle une très vieille personne, leur sagesse cohabitent avec une santé en péril et des rides qui témoignent de leur passé.
 
Marqués par la vie et heurtés par les Hommes, les paysages ne savent pas mentir. 
Ils sont honnêtes, transparents et ils se montrent tels qu’ils sont réellement.
Alors lorsque la capture est faîte, la culpabilité fait face à la fierté et le regret fait face à l’humilité.
On se sent coupable d’avoir failli oublier que cette terre ne nous appartient pas, qu’elle nous a seulement été confiée,
comme un élément vital à notre existence, un élément si fort et si fragile à la fois.
On éprouve cette fierté de lui avoir rendu l’honneur qu’il mérite, de lui avoir donné de notre temps, et de l’avoir vu nous en récompenser.
 
On regrette de ne pas avoir plus agi pour sa cause et de ne pas l’avoir contempler plus encore. 
Et enfin cette humilité, que l’on acquiert grâce au rappel et à l’apprentissage que lui et son Créateur nous ont offert.
Oui, la photographie de paysages nous offre ce subtil cheminement, si fort, si addictif, à chaque processus photographique.
 
Ce cheminement même qui nous fait ranger l’appareil avec la hâte de le ressortir pour une nouvelle rencontre de ce type.
Avec l’envie brûlante de découvrir à nouveau ces espaces d’ombre et de lumière, de terre, de sable et de mer, de couleurs et d’eau.
 
Ces espaces qui sont différents d’hier chaque fois qu’ils se posent devant nous, 
et qui demain seront, je l’espère, toujours plus beaux.

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